Quelques conseils pour découvrir les Cinque Terre par ici
Sur le chemin entre Vernazza & Monterosso
L’article précédent nous laissait devant le splendide panorama de Vernazza sur le sentier aux portes du parc des Cinque Terre. Nous nous acquittons de la taxe d’entrée au parc (la cinque terre card, valable pour la journée sur l’ensemble des sentiers du parc : 7,5€) et nous entamons la randonnée. Ca grimpe pas mal, il fait lourd mais la balade reste tout de même accessible.Et la vue à elle seule vaut le détour. Il y a pas mal de personnes sur le sentier, tous niveaux confondus. Même ice s’amuse bien sur le chemin.
Et puis soudain, à la moitié du chemin, les gros nuages noirs qui étaient revenus éclatent. D’abord une grosse pluie d’été, lourde et tiède (même si nous ne sommes qu’en mai) et puis très vite, c’est un orage de grêle qui s’abat sur nous. De gros grêlons, bien lourds, bien froids, bien désagréables. Et là, je me dis que ma prévoyance (parfois un peu lourde à gérer) a finalement du bon, nous sommes en pantalons, baskets de marche et sortons vite les vestes de pluie et les protections du sac à dos qui contient aussi une tenue de rechange (et je rechange appareils photo et téléphone). Nous en croiserons certains en short, tee-shirt et tongs tentant de s’abriter vainement sous quelques branches d’arbres. Il n’y a pas (ou peu) d’abris, même mauvais le long du chemin. Tant qu’à être trempés comme une soupe, autant continuer à avancer. C’est ce que nous faisons vaillamment, en faisant bien attention où nous mettons les pieds sur un sentier détrempé devenu glissant. Surtout que plus on approche de Monterosso, plus le chemin descend avec quelques passages difficiles, étroits et un (petit) saut au dessus d’un ruisseau… Rien de compliqué en temps normal, mais sur les rochers mouillés et glissants et sous des trombes d’eau, c’est tout de suite plus compliqué. Ice est effrayé par la grêle, le tonnerre et les éclairs mais en le rassurant, en lui parlant, il continue de nous suivre sans rechigner, bon chien que voilà. L’orage se calme peu avant notre arrivée à Monterosso. Je ressors l’appareil photo, enfin. Le ciel est encore chargé de nuages noirs, la lumière magnifique, le soleil perçant quelques rayons donnent à la mer un bleu profond. Des vignes s’étendent devant nous alors que nous entamons les derniers virages du sentier qui mène à Monterosso.
Monterosso. Finalement. Sous un rayon de soleil, après la pluie. La plus grande des villes des Cinque Terre, la porte d’entrée ouest. Désertée. Quelques personnes s’abritent sous les arcades de la place. Les parasols des terrasses sont repliés, quelques flaques d’eau témoignent de la récente averse. Pour nous une seule idée : trouver un café. Commander un capuccino pour se réchauffer et filer aux toilettes pour changer les vêtements humides par des secs. Et boire une bière sur la terrasse, sous un soleil enfin revenu, comme une récompense pour la dernière heure passer à affronter les éléments. Puis partir à la découverte du village. D’abord la partie la plus ancienne, par laquelle nous sommes arrivés. La plage, ses parasols fermés, ses transats empilés, désertes. La petite place, les ruelles en pente, les maisons colorées. Encore une place, quelques personnes sortent peu à peu de leur abri, discutent sur les bancs, remplissent les rues.
Puis le tunnel qui mène à la ville nouvelle, une autre plage, toujours déserte, parasols et transats oubliés. Un vélo abandonné le long de la promenade, devant une belle mer bleue. Quelques belles façades fleuries. La gare, le train, Ice toujours pas rassuré (le pauvre, ce fut une journée riche en expérience pour lui !). Retour à Moneglia.
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