Jour 5 – Moni Katolikou

Après le repas, nous nous dirigeons vers la presqu’île d’Akrotiri, toujours au nord de l’île, entre La Canée et Réthymnon, à la découverte des quelques monastères qui la parsèment.

Agia Triada

Premier arrêt à Agia Triada, monastère du XVIIème siècle. La façade est magnifique. Il n’y a personne à l’entrée, nous n’osons pas entrer. Mais les bâtiments ont l’air très beaux.

Agia TriadaAgia TriadaAgia Triada

Moni Gouverneto -Moni Katoliko

On poursuit notre route pour le monastère de Moni Gouverneto. La route s’achève là, sur un monastère toujours en service est fermé aux visites à l’heure où nous arrivons. Nous n’aurons pas l’occasion de nous y attarder.  Mais ce n’est pas ce qui intéresse ici. Du haut de cette colline qui domine la mer et les falaises, tout au bout de la route, après le monastère Moni Gouverneto, part un chemin qui doit mener aux ruines du premier monastère, Moni Katolikou. On passe outre la chaîne qui barre l’accès au sentier et c’est en silence, pour ne pas perturber la sérénité des lieux, que nous nous engageons sur le sentier. Celui ci serpente à flanc de colline, à travers la végétation basse, nous offrant une vue dégagée sur les collines, et la mer, d’un bleu profond, au loin. Le sentier est facile, en pente douce, parsemé de cailloux, et parfois de quelques marches de pierres. Pas un bruit, si ce n’est celui des cloches des chèvres que l’on entend mais que l’on cherche en vain dans les collines environnantes.

Après 15 minutes, on atteint une première grotte. Une belle stalagmite (en forme d’ours parait-il), quelques bâtiments abandonnés. On reprend le sentier. Après le virage, le sentier devient beaucoup plus raide, le chemin de terre et de cailloux fait place en grande partie à un escalier de hautes marches de pierres, construit par les moines. Un travail titanesque pour amener et mettre en place ces pierres qui assurent le chemin pour les visiteurs. On s’imagine déjà que le retour sera plus difficile !

Encore 15 minutes de marche supplémentaires, et les ruines de Moni Katoliko se dévoilent à nous du haut d’un long escalier. Quelques marches et nous voilà au coeur du premier monastère de Crète, fondé au XIIème siècle par des ermites. Harcelé par les pirates, ils abandonnent le monastère au XVIIème siècle et fondèrent plus haut sur la colline, Moni Governeto. On imagine que la vie devait être difficile ici, loin de tout, isolé du monde, dans leur monastère à flanc de colline. Mais, la vue imprenable sur la mer, et les paysages majestueux devaient aussi faciliter la contemplation et permettre de se souvenir de la puissance et de la gloire de Dieu. Aujourd’hui il reste quelques ruines , la grotte de Saint Jean L’Ermite, une église, un puits, quelques bâtiments qui devaient être le logement des moines, et qui doivent aujourd’hui servir parfois de bergerie. Et toujours des traces de piété, de recueillement, d’activité chrétienne récente. Dans la paix du lieu, ces ruines sont splendides.

La promenade peut se poursuivre dans le fond de la gorge, le long de la rivière pour ceux qui le veulent. Le chemin débouche sur une plage. Mais nous ne sommes pas équipés pour cette randonnée là, nous nous arrêtons donc à Moni Katolikou, et après avoir bien profité de la magie du lieu, nous repartons alors que de nouveaux visiteurs arrivent (rares sont ceux que nous auront croiser sur ce chemin !). Nous prenons le chemin du retour vers Moni Katolikou, et comme nous le pensions, le retour (au moins sur la première partie, avec ces hautes marches de pierre) est bien plus ardu que la descente. Nous prenons notre temps pour nous imprégner encore de la beauté des paysages (et reprendre mon souffle aussi, avouons-le !).

Retour à l’hôtel pour une petite soirée selon nos habitudes.


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