De Bourail à Nouméa

Samedi 16 novembre 2014 – Fort Teremba

Dernier jour de notre road trip sur le caillou, ce soir nous serons à Nouméa. Matériel de camping remballé, petit déjeuner pris, clés du bungalow rendues. Route du retour pour Nouméa. Premier arrêt au Fort Teremba, je pensais y rester 1/2h et en fait la visite nous a pris plus de 2h, tellement le lieu est chargé d’histoire(s)…

On débute par les extérieurs. Une association locale restaure le fort et les bâtiments environnants depuis les années 80. On y voit les casernes, les cuisines, le bureau de poste et télégraphes, la boulangerie, les ateliers, le tout édifié sur un plateau qui domine la mer.

 Fort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort TerembaFort Teremba

Puis nous entamons la visite intérieure du fort où nous en apprenons plus sur l’histoire du lieu : en 1871, un établissement pénitencier voit le jour à l’emplacement du fort. Une belle iconographie explique l’origine de la colonie : la loi de la transportation (1854 – Napoléon III) envoie les condamnés aux travaux forcés dans les bagnes d’Outre Mer afin d’y établir des colonies et de peupler ces régions. 22000 bagnards sont envoyés en Nouvelle Calédonie entre 1864 et 1897, sans possibilités de retour pour la plupart. En fonction des peines, des mérites et des comportements, certains bagnards se voyaient octroyer des terres et la possibilité de s’installer en Nouvelle Calédonie pour y construire une famille (il y avait même des centres de formations et des écoles pour les enfants des bagnards). Le problème est que, pour établir ces anciens bagnards, les responsables du bagne ont expulsé et réduit à minima le territoire des indigènes. En 1878, c’est la révolte kanak, l’insurrection mené par le chef Ataï, qui dura un an. A la suite de quoi, un fort fut établit sur la colonie pénitentiaire de Teremba (1880). Le bagne déclina progressivement à partir de 1890. Aujourd’hui encore, nombreux sont les descendants des anciens bagnards et des premiers colons libres de l’île : les caldoches.

La visite se termine par les cellules du bloc pénitentiaire, ça fait frissonner…

 Fort Teremba

La plage d’Ouano

Après la visite du fort Teremba, nous cherchons une petite plage tranquille pour pique-niquer. La carte nous indique la plage d’Ouano à proximité. Nous quittons la route principale pour une route secondaire puis une piste qui longe la mer. Quelques voitures stationnées le long de la plage et des familles qui profitent de la tranquillité des lieux. On s’installe à une table pour un déjeuner avec vue. La mer est basse, on aperçoit quelques crabes, mais dès que nous approchons, ils rentrent dans les trous sur la plage. La marée est basse, il est possible de marcher plusieurs centaines de mètres dans l’eau en ayant de l’eau pas plus haut que la taille !!

 Plage d'OuanoPlage d'OuanoCherchez le crabe ! Plage d'OuanoPlage d'OuanoPlage d'OuanoPlage d'OuanoPlage d'Ouano

On se promène un peu et puis nous reprenons la route. Il nous faut encore 2h00 pour rejoindre Nouméa. Il est 16h30 lorsque nous déposons les bagages chez la cousine. Jérôme ramène la voiture chez le loueur pendant que je fais les lessives (en fait, à pied, ce n’est pas très loin).

Ce soir, c’est resto puis petite soirée en boîte (le MV Lounge) avec Léa, Vincent et leurs amis. Retour à la maison à 5h00 du matin avec un lever de soleil flamboyant sur la baie de Ste Marie (article à suivre).


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