Samana et environs

L’hôtel Gran Bahia Principe Cayacoa est situé en bord de mer, légèrement au-dessus du village de Samana. Des navettes font gratuitement le trajet entre l’hôtel et le Pueblo Principe à Samana, en 5 minutes environ. A pied, il faut compter 10 à 15 minutes (selon le sens du trajet, il y a quand même une bonne grimpette depuis Samana jusqu’à l’hôtel). Au cours de notre semaine à l’hôtel, nous sommes descendus plusieurs fois au village. Là-aussi les contrastes sont flagrants.

D’un côté, il y a çà :

Ca, c’est le "Pueblo Principe", reconstitution d’une petite ville américaine, destinées exclusivement aux touristes, essentiellement américains et canadiens, des hôtels Bahia Principe de la presqu’île. On y trouve des boutiques de souvenirs ultra-chers, un médecin, un casino et une discothèque.Bref, rien de typiquement dominicain. On a testé la discothèque un soir. L’ambiance n’y était pas (peut être  cause du hors saison ?), on a terminé dans la discothèque locale des Dominicains, à l’autre bout de la ville (attention la balade …) o nous étions les seuls touristes et ce fut beaucoup plus sympa.

A côté de cet ensemble "américain", il y a le village même de Samana. Une grande artère principale et des petites rues. Avec des vrais commerces locaux et aussi quelques magasins de souvenirs, son marché (vu lors de la sortie Jeep Safari), son port et sa multitude de petits cafés (qq tables et chaises seulement) . La vie quotidienne des Dominicains, C’est une ville assez pauvre, même si le tourisme débutant de la presqu’île de Samana est une chance pour ses habitants. Et cela se voit, ce n’est pas forcément très propre (genre décharge sauvage dans quelques coins), mais au moins c’est assez authentique. Et puis les Dominicains, ici, sont très gentils, malgré la pauvreté, et bien que nous soyons passé au travers de quartiers qui chez nous sembleraient "douteux", nous n’avons jamais été embêtés, accostés ou agressés. C’est un village relativement sûr (bien sûr, comme partout dans les pays "pauvres", il faut éviter l’ostentatoire et ne pas jouer les touristes impérialistes), même en pleine nuit. Nous avons aimé nous y promener en soirée, faire quelques courses dans un supermarché local, nous arrêter boire une bière à la terrasse d’un café et regarder la foule grouillante qui se réveille au soir tombé et la ville qui s’anime. En plus, nous étions en pleine période électorale, et cela donne lieux à quelques scènes cocasses : enceintes  fond la caisse dans des camionnettes peintes aux couleurs des candidats, …

A quelques kilomètres de Samana, c’est déjà la campagne et la forêt, les palmiers sur la côte, et les maisons en bois branlantes, multicolore où la famille s’entasse dans une pièce unique.

 

C’est la multitude des paysages, la mer qui côtoie une forêt semi-montagneuse,  le contraste des qq hôtels de luxe et des villages pauvres, la gentillesse et le sourire des gens, leur passion pour la musique et la danse qui font de cette région, loin des abus du tourisme de masse de Punta Cana, un petit paradis sur terre.


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