Jour 5 : Mani

Mani 

Après la cité antique de Mayapan, retour à la civilisation maya moderne. Nous nous arrêtons à Mani.

Mani est un bourg maya situé à mi-chemin entre Merida et Uxmal. Nous nous promenons dans les rues du village, observant la vie quotidienne des mayas d'aujourd'hui. Nous commençons par la visite d'une maison maya typique : murs de terre, toits de palme. Chaque cahute est une pièce : une pour la chambre et ses nombreux hamacs, une pour l'autel religieux, une pour la cuisine … On y vit nombreux, le confort est sommaire malgré la télé et le micro-onde mais les mayas semblent y être heureux.

 

Dans la cuisine, une femme maya prépare le repas du jour. Dans la cour, une marmite mijote sur un feu de bois.

 

Dans les rues du village, on croise les commerces traditionnels : une boucherie en plein air (on est loin des normes d'hygiène occidentale), un moulin où chacun vient faire moudre son maïs, mais aussi fabriquer les tortillas, ces galettes de maïs typiquement mexicaine. Dehors la chaleur est forte, mais à l'intérieur, à proximité des fours, c'est insupportable. Mais par contre, les tortillas brûlantes, sorties tout juste des fours, c'est délicieux !!

 

Après une pause dans une épicerie pour acheter des boissons fraîches (la chaleur est devenue étouffante), nous reprenons notre promenade dans Mani jusqu'au monastère. Retour dans le Mexique colonial : ici, sur les ruines d'une cité maya, les franciscains firent construirent le plus grand monastère du Yucatan. A cet endroit, en 1562, Diego de La Landa fit bruler dans un gigantesque autodafe, de nombreux documents historiques et religieux des mayas. Une grande perte pour l'archéologie …

Le monastère de Mani se caractérise par une large chapelle ouverte à côté de l'Eglise plus classique.

 

L'intérieur est en rénovation, les murs blancs comportent de nombreuses peintures et retables. C'est beau et solennel comme une Eglise.

 

Dans la cour intérieure, de jeunes filles répétent des chants religieux. Leurs voix, le cadre majestueux du cloitre nous offrent un spectacle magnifique. 

Puis nous repartons dans Mani, direction le restaurant. Après le conchecito pilbil de la veille à Dzibilchaltun, c'est un non moins traditionnel pollo pilbil (poulet cuit dans les cendres dans une feuille de bananier ) que nous dégustons accompagné de 2 splendides coktails, très rafraichissant par cette chaleur !


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