Pise

Vendredi 12 aout 2011

Dernier jour de cette belle semaine en Toscane. Et l’on ne pouvait vraiment pas partir sans avoir vu l’un des monuments phare de la région, à savoir la célébrissime Tour de Pise. J’avais réservé l’entrée à la Tour via internet 2 mois avant le départ (et il n’y avait déjà plus trop de choix dans les horaires). L’accès était prévu à 11h30, avec le temps de route et celui d’attente (30 min avant), nous sommes donc partis vers 9h30. L’accès en voiture est assez facile, et nous trouvons facilement de la place sur un des parkings payants à l’extérieur de la vieille ville, à 10min à pied du Campo dei Miracoli.

Et là, c’est le choc. On peut dire ce que l’on veut, que c’est un lieu super touristique, surfait, sans âme … l’arrivée sur le Campo dei Miracoli est vraiment impressionnante. D’abord la Torre Pendente, qui est effectivement très penchée, et puis derrière la Tour, la blancheur élégante du Duomo. On s’approche, on observe : la finesse de cette tour qui s’élève élégamment vers le ciel, ces colonnes légères, et cette inclinaison, plus ou moins importante selon l’endroit d’où on regarde la la Tour, plus ou moins marquées selon les étages et qui donnent à l’édifice un aspect un peu en banane. En effet, la construction de la Tour débuta au XIIème siècle, après 3 étages, la tour penchait déjà (elle s’élève sur un sol instable). Les 4 étages suivants furent donc bâtis de manière à compenser cette inclinaison. Il fallut 200 ans pour achever sa construction. Peu à peu, la Tour s’enfonce de plus en plus dans le sol malgré les nombreux travaux pour stabiliser le monument. Aujourd’hui encore son avenir est incertain.

 

On récupère les billets des garçons pour la visite de la Tour (par groupes de 30 personnes maxi, sur 30 min de  visite, 17€ par personne, y compris les enfants). Quant à moi, c’est un billet pour la cathédrale (2 €/personne) et le baptistère (5€) (gratuit pour les enfants de moins de 10 ans).

Les garçons partent à l’assaut de la Tour. A priori, la montée est sportive, un peu plus de 300 marches et une impression bizarre due, d’une part aux marches usées, et d’autre part, à l’inclinaison de la Tour. Sujet aux vertiges s’abstenir. En haut, des cloches et une jolie vue sur l’ensemble de la Piazza dei Miracoli.

 

Pendant ce temps là, je fais le tour de la place pour admirer de l’extérieur le Duomo, le baptistère et les murs de marbre blanc. Plus on s’éloigne de la Tour, moins il y a de touristes prenant des poses débiles pour tenter de soutenir la tour … C’est plus calme, on profite mieux de l’atmosphère sereine de l’endroit. D’autant plus, qu’ici, contrairement au Duomo de Florence ou même celui de Sienne, les façades sont sobres, presque austères : marbre blanc finement sculpté, colonnes légères, pieuses mosaïques. C’est simple et beau.

 

L’intérieur de la cathédrale, construite au XIème siècle, est splendide. Une longue nef surmontée d’un magnifique plafond à caisson conduit au choeur et à l’abside avec sa mosaique du Christ, époustouflante.

 

Je poursuis par le baptistère, monument circulaire perdu à l’arrière de la place. A l’intérieur, des fonds baptismaux décorés de marbre sculpté, une chaire. En haut, la coupole culmine à 55m. D’ailleurs, une bonne raison pour visiter le baptistère est la possibilité d’accéder aux niveaux supérieurs de l’édifice qui offrent une vue intéressante sur l’intérieur du baptistère mais aussi sur le Duomo et la Torre Pendente.

Retour au pied de la Tour pour retrouver nos compagnons de voyage et dernier tour tout autour de la Piazza. Il commence vraiment à y avoir beaucoup de monde. Ca tombe bien il est presque 13h, l’heure du déjeuner. Nous trouvons un resto à proximité, la Pizzeria Trattoria Toscana, un plutôt mauvais choix : resto à touristes, sans charme, service long, plats sans saveur et addition élevée.

Après déjeuner, à la demande des enfants, petite balade rigolote dans la ville à bord de voiture vélo. Je n’ai pas retenue grand chose de cette visite. Pise ne m’a pas impressionnée comme Florence ou Sienne, on dirait plutôt une ville endormie. Peut être aurait il fallu y prendre son temps. Mais, pour nous, il faut rentrer, nettoyer la maison, refaire les bagages et charger la voiture. Demain, c’est le jour du départ.


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